Comment devenir développeur web ?

Nouvelle décennie, nous vivons une époque dans laquelle le Web est indispensable. Site web, applications mobiles, logiciels… ces outils sont devenus incontournables à l’activité de tout type d’entreprise et à tout citoyen. Apprenez tout ce qu’il faut savoir sur un métier participant à ces innovations numérique, essentiel aujourd’hui et pour l’avenir : le métier développeur web et web mobile. Le développeur web ou la développeuse web, pilier de la conception et programmation de supports web, est très recherché sur le marché de l’emploi. Dans cet article complet, vous retrouvez la nature du métier développeur web, ses missions, les outils, qualités et compétences nécessaires ainsi que le salaire et les formations qui existent.

 

Qu’est-ce qu’un développeur web ?

 

  • Définition

 

Le développeur web ou la développeuse web est en charge de la conception et de la programmation de sites web, d’applications mobile ou logicielle ou de jeux vidéos pour répondre aux besoins d’entreprises ou de clients (achat, vente, recherche d’information, téléchargement de ressources…). Il analyse les besoins et réfléchit à l’ergonomie, à la structure du code et aux choix des technologies du site et/ou de l’application, dans l’objectif de satisfaire les besoins des utilisateurs et du client. Il dresse également un cahier des charges qui précise tous les détails nécessaires avant la mise en application de l’écriture des (fameuses) lignes de code.

Après la création du site web et/ou de l’application mobile, le développeur web ou la développeuse web a pour mission de maintenir ces supports et de les faire évoluer quand cela est nécessaire. Il est considéré comme le responsable de son bon fonctionnement. Dès que des bugs remontent, il doit les résoudre au plus vite pour qu’ils n’impactent pas l’usage du site web ou de l’application en question. Il veille également à ce que le site soit responsive : qu’il soit optimisé pour tous navigateurs web et terminaux (tablette, mobile,…).

 

  • Missions

 

Les missions du développeur web sont, dans l’ordre chronologique :

  • Analyse des besoins du client
  • Participation à l’élaboration du cahier des charges
  • Phase de développement web : coder le site web ou l’application mobile
  • Contrôle qualité : réalisation de différents tests, correction des bugs éventuels
  • Livraison au client
  • Suivi technique et maintenance du site internet ou de l’application web en fonction des besoins.

Ces phases de missions peuvent faire l’objet de retours réguliers au client afin qu’il ne découvre pas le projet seulement une fois livré. La méthode Agile encouragent la bonne gestion et compréhension du projet par toutes les parties prenantes du projet, en faisant des itérations et retours fréquents de façon à ce que chaque différentes étapes du projet soit conforme aux attentes et besoins.

 

  • Les outils

 

Les outils nécessaires au développeur web et web mobile sont :

  • Un ordinateur solide, sécurisé et puissant
  • … équipé d’un éditeur de code (PhpStorm, Visual Studio Code, Sublime Text…)
  • Une bonne connexion Internet (on me dit dans l’oreillette que cela va de soi !)

Les principaux langages front-end et back-end utilisés pour créer des sites, applications et jeux vidéos sont :

  • HTML
  • CSS
  • JavaScript
  • MySQL
  • PHP
  • Java
  • #C
  • Python
  • … et tous les frameworks qui vont avec !

Les développeurs peuvent utiliser des CMS tels que WordPress, Drupal ou Joomla! visant à structurer plus facilement la gestion des contenus d’un site web.

 

 

  • Compétences et qualités pour devenir un bon développeur web

 

Les compétences ou soft skills nécessaires pour devenir un développeur web efficace sont :

  • La rigueur
  • L’autonomie
  • Une solide culture web et une veille sur les tendances des technologies et des usages
  • Connaître et maîtriser les principaux langages de programmation du développement web
  • La polyvalence
  • Une grande capacité d’écoute et d’adaptation
  • Un bon relationnel et un travail d’équipe
  • Savoir s’adapter rapidement aux évolutions de son environnement
  • Une bonne réactivité

Il faut également que le développeur web soit capable et curieux de répondre aux problèmes rencontrés, en proposant des solutions techniques adéquates, qu’il maîtrise.

 

  • Environnement de travail et types d’entreprises

 

Les principaux employeurs des développeurs web sont les agences web, les cabinets de conseil ou ESN (entreprises de services du numérique) et les entreprises (TPE, PME, grands groupes) ayant des besoins réguliers en termes de programmation.

Un développeur web peut également travailler au sein d’associations et fonctions publiques. Après quelques années d’expériences, le développeur web, devenu senior, peut devenir indépendant en étant freelance.

Selon la taille de l’organisation dans laquelle il travaille, le développeur web peut travailler avec d’autres corps de métiers, en collaboration avec un rédacteur web (de contenu), un expert du marketing digital, un designer UX, un concepteur web, un producteur web, un chef de projet, un architecte logiciel, ou un administrateur de base de données.

 

  • Salaire et carrière d’un développeur web

 

Le développeur web touche en moyenne 47 900 euros en salaire brut annuel en France.

Au début de sa carrière, le développeur web gagnera environ entre 23 000 et 30 000 euros brut annuel. Cette rémunération évolue rapidement en 3 ans, avec l’expérience et les compétences acquises au cours des différents projets personnels et professionnels.

 

Les diplômes et les formations pour devenir développeur web

 

Aucun pré-requis de diplôme n’est obligatoire pour se lancer dans une carrière de développeur web et web mobile. La plupart des développeurs web et développeuses web sont autodidactes avec une forte culture d’auto-apprentissage via les ressources d’Internet. Outre le portfolio (Github), extrêmement essentiel au recrutement et à la transparence des compétences, de nombreuses entreprises apprécient de recruter des profils ayant à minima une formation solide visée par l’Etat et reconnue par le monde professionnel (RNCP, CNCP).

Les formations délivrées par l’école WebForce3 sont ouvertes à toutes et à tous, sans pré-requis de diplôme ou de connaissances techniques. En revanche, vous devez avoir un solide projet professionnel et passer des tests de positionnement (logique et culture générale web) puis passer un entretien de motivation pendant lequel il faudra faire preuve de votre motivation et de la cohérence du projet professionnel.

La formation développeur web et web mobile (diplôme BAC+2), la formation concepteur développeur d’applications (diplôme BAC+3) ou encore la formation développeur Symfony et la formation développeur UNITY (jeux vidéos, réalité virtuelle) délivrées par WebForce3 sont intensives, certifiantes, diplômantes et vous permettent d’être embauché.e dès la sortie, par une entreprise, une agence web ou de vous lancer dans une carrière de freelance.

 

Bonus : Ce que vous allez aimer ou moins aimer dans le métier de développeur web !

 

Les points positifs :

  • Le salaire est attractif et il évolue progressivement et rapidement avec l’expérience.
  • Un profil star et rare ! Plus vous êtes spécialisés et bon, plus les opportunités d’emploi et de projets viendront à vous ! (presque chaque semaine…)
  • L’apprentissage du métier et des outils sont permanents.
  • Idéal pour celles et ceux qui aiment résoudre des problèmes.
  • C’est un poste qui peut s’accomplir entièrement en télétravail.

 

Les points « négatifs » (ou pas faits pour tout le monde !) :

  • Devoir se former régulièrement afin de renouveler ses connaissances peut être contraignant si ce n’est pas dans notre culture et nos aspirations.
  • Les délais et volumes des demandes peuvent être serrés et importants, ce qui vous invite à bien gérer votre stress, votre rigueur et votre organisation.

[ÉVÉNEMENT] WebForce3 Lyon sera au BlendWebMix 2020

Pour la huitième année, Le BlendWebMix ouvre ses portes aux professionnels et curieux de Lyon qui veulent en apprendre plus sur les nouveaux métiers, les nouveaux usages et les nouvelles technologies dans le numérique.

 

BlendWebMix en 4 thèmes: Inspiration, Tech, Design et Marketing

Organisé par la Cuisine du Web, cet événement Lyonnais réunissant de 250 à 2000 visiteurs a pour objectif de rendre le numérique accessible à tous ! Véritable événement pour réseauter et échanger dans la bonne humeur, l’association a pour objectif de fédérer, faire rencontrer et accompagner ses publics (professionnels, entrepreneurs, étudiants…) dans leur intégration au sein de l’écosystème numérique rhônalpin.

Conférence, animations, stands, c’est aussi l’occasion de réseauter et de rencontrer des acteurs aux profils variés dans une ambiance conviviale et décalée. Orienté sur la réflexion de nos métiers et usages, BlendWebMix mélange et « mixe  » les profils et les thèmes, dans une volonté d’offrir une expérience unique avec un potentiel de rencontre/business riche.

 

WebForce3 Lyon sera au rendez-vous !

Toute l’équipe de l’école WebForce3 Lyon sera présente sur ces journées. Rencontrez-nous sur notre stand, partez à la rencontre de nos apprenants (tellement visibles avec leur t-shirt) et assistez à notre conférence sur les métiers du numérique et la force de la formation professionnelle pour développer ses compétences et répondre aux nouveaux enjeux des entreprises.

 

“Faire rimer alternance avec excellence”. Entretien avec Bianca Schor, fondatrice et CEO de Curious Connect

Partenaire du réseau des 50 écoles du numérique WebForce3, Curious Connect accompagne des jeunes, des écoles et des entreprises vers une plus grande cohésion dans le recrutement pour des contrats d’alternance (apprentissage et professionnalisation). Bianca Schor est fondatrice et CEO de cette start-up française qui aide de nombreuses personnes à trouver leur bonheur en entreprise. Entretien.

Bonjour Bianca, vous êtes fondatrice et CEO de Curious Connect. Pouvez-vous nous présenter le projet et son ambition ?

Curious Connect est une start-up française qui a commencé son activité en 2019. Plus précisément, nous accompagnons grâce à notre solution innovante tous les acteurs clés de l’alternance que ce soit les jeunes candidat·e·s, les écoles qui les forment comme WebForce3 et les entreprises qui ont besoin de nouveaux jeunes talents, à se rencontrer sur notre plateforme. C’est une plateforme de mise en relation un peu particulière car elle n’est pas en libre-service comme peut l’être un Job Board. Elle se complète avec un vrai accompagnement humain. Nous formons nos équipes en interne, ce qui permet vraiment de matcher de façon qualitative des étudiant·e·s avec un projet professionnel précis à des entreprises qui ont un besoin de compétences dans un domaine.

“52% des jeunes ne trouvent pas d’entreprise. C’est un impact social et économique conséquent. Les entreprises passent à côté de forts potentiels !”

Nous travaillons en partenariat avec des écoles comme WebForce3 mais également des écoles de commerce, des écoles d’ingénieur, des écoles de formations au numérique…

 

Quel est l’ADN de Curious Connect, votre conviction ?

J’ai fait des études en Angleterre, je suis actuellement chercheuse en doctorat à l’Université de Cambridge. Je me suis rendue compte que les opportunités professionnelles que j’ai eues grâce à ma formation poussée ne sont pas les mêmes que celles permises dans mon milieu socio-éducatif d’origine. Pour moi il était donc très important de donner accès aux étudiant·e·s ambitieux·ses, surtout en France, une formation de qualité qui leur permette directement d’acquérir de l’expérience d’un point de vue opérationnel sur le terrain. Ce qui répondrait directement aux besoins des entreprises et au marché du travail. C’est quelque chose qui est beaucoup mieux développé en Angleterre qu’en France.

Aujourd’hui, on voit un vrai élan pour l’alternance en France mais ça n’a pas toujours été le cas. Pendant longtemps, l’alternance était vue comme une deuxième voie – qui concerne uniquement certains domaines. Ce qui n’est plus du tout le cas aujourd’hui, au contraire, c’est devenu une voie d’excellence. C’est la conviction que l’on s’est donné avec Curious Connect : faire rimer alternance avec excellence !

 

Aujourd’hui, quelle est la problématique dans la recherche de contrat ou de candidat en alternance ?

Tout d’abord, il y a en général un problème de compréhension et d’information autour de l’alternance. On le remarque au quotidien avec les candidat·e·s à l’alternance que l’on accompagne. Ils vont devoir eux-mêmes informer les entreprises du dispositif de l’alternance, comment cela fonctionne, notamment pour le financement des frais de scolarité par les OPCO (Opérateurs de Compétences).

C’est quelque chose d’assez nouveau pour les entreprises car les réformes de la formation professionnelle ont commencé il y a quelques années seulement.

Ensuite, pour les étudiant·e·s, c’est très compliqué de trouver un contrat en alternance. Il faut savoir que 52% des jeunes qui veulent se former en alternance ne trouvent pas l’entreprise pour être recruté·e. Plus de la moitié, c’est énorme ! Cela a donc a un impact social et économique conséquent que ce soit pour les étudiant·e·s qui vont être en risque de rupture de formation, mais également pour les écoles qui vont potentiellement perdre des étudiant·e·s.

Enfin, les entreprises passent à côté de forts potentiels et jeunes pour leurs équipes. C’est pour répondre à ce problème que Curious Connect a été créé.

 

Quelles sont vos solutions pour accompagner les candidats et les entreprises à trouver un contrat en alternance ?

La force de Curious Connect, c’est que nous misons sur nos outils numériques innovants qui nous permettent d’accélérer cette rencontre entre les étudiant·e·s et les entreprises. Concrètement, nous faisons des campagnes de candidatures spontanées qui sont vraiment ciblées, personnalisées pour chacun·e des étudiant·e·s que l’on accompagne.

Pour commencer, pendant deux semaines, nous les accompagnons de façon individualisée sur les problématiques qu’il·elle·s rencontrent que ce soit par rapport au projet professionnel, à la préparation aux entretiens, la mise à jour de leur CV et de leur profil LinkedIn… c’est un accompagnement de A à Z.

« L’automatisation de la candidature spontanée ET personnalisée permet d’obtenir un entretien dans les 24h ! »

Puis, nous approfondissons, selon la méthodologie Curious Connect et son algorithme, par des campagnes de candidatures spontanées automatisées pour qu’à la fin de ces deux semaines, on puisse toucher plus de 300 professionnel·le·s dans les secteurs d’activités définis par les candidat·e·s, la zone géographique de mobilité, la taille de l’entreprise, etc.

La candidature spontanée automatisée va donc leur permettre de toucher plus de 300 personnes en quelques jours, chose qui prendrait plusieurs mois manuellement. La plupart d’entre eux obtiendront un entretien dans les 24h !

 

Quelle est la journée type d’un accompagnement avec un candidat ou une candidate ?

Il n’y a pas de journée-type car notre accompagnement est extrêmement personnalisé ! Il s’adapte à l’emploi du temps de chacun·e. L’accompagnement dure deux semaines avant l’envoi de la candidature donc c’est un accompagnement intensif qui se compose d’ateliers collectifs et de coaching individuel. Pendant le confinement, nous avons digitalisé l’intégralité de notre activité. Au même titre que WebForce3, nous continuons aujourd’hui de proposer cet accompagnement en distanciel ce qui lui permet d’être encore plus flexible car il dépendra vraiment de l’emploi du temps de chacun·e.

Curious Connect fonctionne très bien en distanciel, nous n’avons quasiment aucune différence de résultats entre nos accompagnements en présentiel et en distanciel. Je pense que c’est l’avenir de la formation que d’en proposer à distance et une solution résiliente en temps de crise sanitaire.

 

Avez-vous des premiers résultats pour des candidats en alternance ?

Oui, tout à fait ! Nous avons une étudiante en comptabilité, résidente de Seine Saint-Denis (93) qui a signé son contrat d’alternance en moins de 24h, ce qui est très rapide ! De manière générale, nous avions 75% de réussite avant le confinement. Évidemment, le confinement a eu un impact pour les entreprises de tous domaines ce qui a quelque peu ralenti notre progression. Depuis la fin du confinement, nous sommes de nouveau sur des résultats très encourageants : toutes les candidatures envoyées depuis ont obtenu au moins un entretien dans les 24h, et jusqu’à quatre ou cinq entretiens en moyenne !

 

Quel est l’avenir de la formation en alternance ?

Selon moi, l’avenir de la formation en alternance dans les prochains mois est très encourageant. Déjà, car c’est une vraie volonté du gouvernement actuel que de pousser ce type de formations que ce soit pour les étudiant·e·s mais également pour les écoles qui sont de plus en plus incitées à ouvrir leurs formations en alternance, ainsi que pour les entreprises.

La mesure principale du Gouvernement, qui est active depuis début juillet jusqu’en février 2021, consiste à donner une aide financière à toutes les entreprises, quelque soit leur taille ou leur secteur d’activité, pour le recrutement d’apprenti·e·s en contrat d’apprentissage.

“Cette aide est de 5 000 euros pour les jeunes mineurs et de 8 000 euros pour les jeunes majeurs. Cela revient à offrir aux entreprises le coût d’un apprenti pendant un an.”

Ça ne coûtera rien ou quasiment rien à l’entreprise (175 euros par mois pour les apprentis majeurs) d’avoir un·e apprenti·e pendant un an à condition qu’il·elle soit recruté·e avant février 2021. C’est très encourageant pour les entreprises qui veulent relancer leur activité avec de nouvelles jeunes recrues !

 

Un petit mot pour conclure ?

Je remercie toutes les écoles partenaires qui nous ont fait confiance depuis 2019, ainsi que les étudiantes et étudiants qui nous contactent au quotidien, ils sont très nombreux. Merci aussi aux nombreuses entreprises partenaires qui font partie de notre club : le Curious Connect Club et qui sont engagées à nos côtés pour faire de l’alternance un vrai parcours d’excellence en France !